C'est une honte,
On ne prend pas en otage la santé des enfants pour faire passer le message du malaise des urgences dans les hôpitaux.
ou

Résumé d'une soirée aux Urgences de l'Hôpital Antoine Béclère à Clamart (région Parisienne) pour une fracture du radius et cubitus sur une enfant cardiaque sous sintrom (Anticoagulant)
Lettre faite par le médecin des Urgences de l'Hôpital Antoine Beclére 17 heures 45 arrivée aux Urgences de l'hôpital Béclère .

Nous nous présentons à l'accueil pédiatrique avec notre fille venant de faire une chute de "roller"

Elle souffre de son avant bras droit qui est déformé.
Une aide soignante de l'accueil enregistre nos coordonnées , et à notre demande vient voir notre fille(car nous avons posée gaëlle sur une chaise dans le hall d'entrée), et constate qu'elle souffre beaucoup (Gaëlle a très mal et tremble de tout son corps). Elle nous dit attendez...

Vers 18 heures 30 ( nous sommes là depuis 45 minutes ) notre fille a trés mal et nous demandons un calmant , cela a été difficile à obtenir...Nous reprécisons que notre fille est cardiaque et sous anti-coagulant (sitrom ) donc "possibilité d'hémorragie".

15 minutes plus tard nous avons pu avoir un Doliprane (non sans mal) afin de soulager la douleur de notre fille.

Vers 19 heures trente ( nous sommes là depuis 1 heure et 45 minutes ) un médecin nous reçoit enfin pour nous dire qu'il faut passer une radio et que le bras de notre fille est probablement cassé.....Merci.....

Nous allons donc en radiologie, ici notre attente est de courte durée

Nous allons attendre encore jusqu'à 20 heures 30 ( nous sommes là depuis 2 heures et 45 minutes maintenant.)

Le médecin nous annonce que les fractures de son avant bras doivent être "réduites", sous anesthésie et que pour cela elle doit trouver une place dans un hôpital (car à l'hôpital Beclère service pédiatrique c'est impossible).

Nous lui signalons quand même qu'il faudrait prévenir l'hôpital Marie Lannellongue là où notre fille est suivie pour son cœur et ou nous avons de très bons contacts au niveau des soins et du relationnel .
_ Oui je m'en occupe... il faut patienter...
Nous allons attendre encore un quart d'heure et nous retournons aux nouvelles auprès du médecin.

Cette dernière (medecin femme) nous répond qu'elle vient de téléphonner à différents endroits et qu'il n'y a pas de place dans ces hôpitaux et que les autres ne répondent pas...

Nous lui reparlons de l'hôpital Marie Lannellongue,(où se trouve le dossier avec les protocoles et renseignements d'interventions sur sa cardiopathie complexe ) et elle nous répond oui je m'en occupe... Apparemment ça lui pose un problème.
Nous sommes tout de même dans un service d'urgence d'un hôpital dans la capitale de la France l' hopital BECLERE, et à ce titre les cas doivent être traités comme tels.

Aussi pourquoi parler de la Chartre de l'enfant hospitalisé?

des droits de l'enfant?

des systèmes anti douleurs ?

On ne prend pas en otage la santé des enfants pour faire passer le message du malaise des soins dans les hôpitaux.



Finalement nous quittons l'hôpital Antoine Béclère vers 21 heures 15, avec une lettre pour ...le médecin de notre choix, que nous devrions voir, le lendemain, dans un autre hôpital ,et que nous "débrouiller à trouver" (nous ignorions encore lequel).

Nous partons du service des Urgences avec en tout et pour tout une gouttière ouverte pour immobiliser le bras de notre fille, qui est toujours sous l'emprise de la douleur et sans aucun médicaments ni prescription pour la soulager.

Nous rentrons à notre domicile vers 22 heures 00, nous contactons aussitôt le Centre chirurgical Marie Lannelongue .

Les personnes du Centre Marie Lannelongue que nous avons au téléphone trouvent en moins 10 minutes un hôpital proche de chez nous et capable de nous recevoir cette nuit ou demain matin.
Un grand merci au CCML pour leur dévouement.


Aussi que faut-il penser d'un service d'urgence pédiatrique (Béclére) ou plus de trois heures d'attente est une chose courante et où personne ne juge de l'Urgence de passage ? A ce jour nous n'avons pas de nouvelles des responsables de l'hôpital Antoine Béclère, apparemment personne ne s'inquiète de la santé de notre enfant, sachant tout de même que Monsieur L.....c ,responsable en place ce soir là , c'est déplacé et est mis au courant de la situation par moi même (le papa de Gaëlle).

Nous avons pris noms et adresses des personnes témoins de cette affaire et qui eux aussi étaient dans le même cas d'urgence et d'attente et qui peuvent en témoigner.

Tous les e-mails envoyés sont gardés précieusement (nom ,adresse, heure, destinataire)au cas ou certains se voileraient la face...ou ne seraient pas au courant...

DAUMAL Christian.





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